Depuis l’année dernière, le magazine «REVUE AUTOMOBILE» est publié sous forme de magazine haut de gamme. merkur s’est fortement impliqué dans ce changement de direction et a embarqué pour le nouveau et futur road trip. Les premières réactions sont réjouissantes.
En 1906, Messieurs Royce et Rolls fondèrent à Manchester leur entreprise automobile qui reste aujourd’hui encore l’incarnation du luxe absolu. Ce fut en Suisse que vit le jour la première rédaction d’Europe et de Suisse dédiée aux nouveaux engins d’une industrie en plein essor. La «Automobil Revue» (à l’époque en allemand seulement) publiait chaque semaine des articles détaillés sur le marché automobile; elle présentait les nouvelles voitures avec tous leurs détails techniques et les résultats complets d’autotests. À l’origine, il s’agissait d’un simple cahier au format A4; en 1920, le format journal fut introduit. Le 25 juillet 2024 marque une césure: la «REVUE AUTOMOBILE» passe du papier-journal au «Coffee Table Magazine» mensuel. Ce qui reste inchangé depuis tout ce temps c’est la passion pour l’automobile. Les rédactrices et les rédacteurs de la RA, si l’on appelle la publication par ses initiales, sont des fans.
L’amour de l’automobile
Andreas Gosch, ancien pilote de course, a repris la tête de la RA et co-dirige une jeune équipe de 21 personnes, en plus d’être membre du conseil d’administration de la «REVUE». L’entrepreneur biennois aime se souvenir de ses années passées dans le cockpit de sa Lotus dans la catégorie Supertourisme qui n’existe plus depuis longtemps. Il apprécie également les souvenirs de son adolescence à Gstaad et des trajets à l’arrière de la Range Rover de Roger Moore; d’ailleurs, l’acteur connu par son rôle de James Bond était son voisin. Andreas Gosch sourit. Il lisait déjà l’AR à l’époque et organisait des courses d’essais avec ses copains à partir des annonces publiées.
«Je suis très porté sur les voitures, dit-il, j’aime l’odeur et la vue d’une bonne voiture.» Une raison de plus d’être fier de la nouvelle RA qui célèbre sur 150 pages de papier-glacé l’automobile en général et tout ce qui s’y rapporte: les voyages, le tourisme, le luxe du contrôle total sur l’engin, le départ, l’arrivée et le chemin entre les deux. On prend le temps de lire la nouvelle RA quand on en a envie; on la feuillette, on admire les images et les textes qui mettent en scène les voitures – et on s’imagine, en fermant les yeux et en s’imprégnant de l’odeur du papier à peine imprimé, être à l’intérieur d’une jolie voiture, ou d’un groupe de médias en route vers le futur. L’amour pour l’automobile et pour l’impression sur papier est au rendez-vous.
Une collaboration d’égal à égal
Andreas Gosch sourit: «C’était l’objectif de notre collaboration avec merkur», dit-il. En l’espace de quelques mois, on a développé ensemble un nouveau produit qui tient ses promesses à son public-cible; et la perception tacite des intérêts mutuels a mené à un joli rapport de confiance. «J’apprécie notre collaboration d’égal à égal.»
Pour la parution du numéro zéro, il a fallu adapter seulement des détails. Les propositions spontanées de mise en page de merkur ont été utiles pour concrétiser la vision de la nouvelle équipe de la «REVUE AUTOMOBILE», à savoir réaliser un magazine hors du commun – de la nécessité au nouveau produit qui améliore les chances sur le marché publicitaire. Avec ce changement de direction, la «REVUE AUTOMOBILE» doit pouvoir passer de la première vitesse (dans le rouge) aux vitesses supérieurs (dans le noir), avec le soutien en arrière-plan de la famille d’éditeurs Spörri. Denise F. Spörri, présidente du conseil d’administration de la «REVUE AUTOMOBILE», résume ainsi la nouvelle orientation: «Personne ne nous privera de l’expérience tactile de notre passion et de l’amour pour les belles voitures.»
Changement dans le secteur et dans le comportement des médias
Mais qu’est-ce qui a mal tourné ces dernières années? «L’importance de la voiture a changé», remarque Andreas Gosch en donnant l’exemple de sa fille qui utilise la voiture surtout pour aller du point A au point B. «En outre, Internet a complètement changé le comportement médiatique des personnes.» Enfin, les rapports détaillés de tests ne sont plus utiles: «Des critères comme la distance de freinage ou la consommation d’essence ou de diesel n’intéressent plus personne.» En ces temps de changement, l’émotion devient de plus en plus important, d’autant plus que le groupe cible de la RA est âgé de plus de 40 ans, a un fort pouvoir d’achat et est surtout masculin. Ce n’est que sur du papier-glacé que les photos des bolides luxueux et des voitures quotidiennes haut de gamme sont mises en
valeur, fait noter Andreas Gosch; «même si elles ont un moteur électrique», complète-t-il le sourire aux lèvres. La même chose vaut pour les annonces. Après les deux premières éditions, les réactions de la branche sont bienveillantes, même si les effets financiers ne devraient se faire sentir que l’année prochaine. Andreas Gosch est plein d’optimisme: «La voiture fait partie de la Suisse au même titre que la lutte», tout comme le café qui accompagne notre lecture de la «REVUE AUTOMOBILE».
